Nous voila a Cuba !
Apres 2h de vol sans turbulences depuis le Costa Rica, on foule le sol Cubain pour la premiere fois ce vendredi 29/01 (d’ailleurs bon anniversaire a mon papa). On est accueillis par des amis du papa de Pierol (merci Alain) qui nous amenent jusqu’a une « casa particular » en banlieue chic. On passe donc notre premiere nuit dans une tres belle demeure coloniale, mais on realise vite qu’il va falloir migrer au centre de la Havane si on veut essayer de respecter un peu notre budget…
Cuba est un pays a deux vitesses, avec deux monnaies, et clairement on se trouve du cote touriste, qui est monstrueusement cher! C’est deconcertant, on ne comprend pas bien cette difference. Par exemple, le salaire mensuel d’un taximan est de 10 euros (!) en monnaie nationale, et notre premier resto nous a coute 10 euros en monnaie touristique.
On est etonnes: impossible de trouver une chambre a moins de 16 euros. Il semble bien loin le temps des petits hotels a 5 euros de Bolivie :-(
Notre premiere impression de La Havane n’est pas geniale. Oui les immeubles coloniaux et colores sont jolis, et les vielles voitures donnent un charme particulier a la ville… Mais on sent bien qu’on n’est que des portefeuilles sur pattes, les gens sont desagreables (ceux qui nous ont vante l’amabilite des Cubains ont du venir ici il y a 10 ans, il semble qu’on cultive ici l’art du sourire a l’envers!) et il est impossible d’avoir des infos correctes et comprehensibles. On espere vraiment que le reste de Cuba sera different (pcq sinon, nous aussi on va le perdre notre sourire!).
Vu le prix exhorbitant des acces internet, nous ne pourrons peut etre pas vous donner beaucoup de nouvelles. On va essayer d’aller jusque Trinidad (+/- au milieu) et de remonter doucement vers le Nord, maintenant on ne sait absolument pas comment faire (bus tres cher, train quasi inexistant). On sent qu’on va devoir se mettre en mode debrouille ces deux semaines!
Allez, un peu d’optimisme, au moins si on ne mange pas pcq on n’a plus de sous, on perdra tous les kilos accumules au Costa Rica ;-)
Publié il y a 15 ans, 2 mois à 23 h 21 min. 5 commentaires
Hola les amis !
Nous voici enfin remis sur les rails…
On est donc revenus a la capitale, chez Nela et Milton qui nous ont heberge pendant 3 jours. Si on a une bonne etoile, on peut dire qu’elle s’appelle la famille Cartin ! Premier jour: ambassade et paperasse: tout n’est pas encore regle, on verra quoi demain. Deuxieme jour: visite du parc national du volcan Barva, tout pres de San Jose: 3 bonnes heures et demi de marche dans une jolie foret… pour deboucher sur un mini lac a l’eau saumatre! Tres different des belles plages tropicales de la semaine d’avant, mais sympa tout de meme. Troisieme jour: direction la petite ville de Palmares pour passer la journee avec toute la famille a la fete locale. Notre bienfaitrice et son fils aine sont des fans de course a pieds, et vont justement faire un « petit » 13km: on est la pour les encourager. Cette famille est exceptionnelle, ils sont tous adorables et se plient en 25 pour que notre sejour soit parfait. On est un peu embetes mais on a trouve un moyen de les remercier: Pierol cuisine ses fameux moelleux au chocolat depuis 3 jours, et tout le monde en redemande :-)
Dimanche, hier donc, on a pris le bus pour Tamarindo, la station balneaire la plus connue du Costa Rica. Et devinez ou on dort ? Chez la tante de nos amis!!! C’est magnifique, le petit bungalow est coince entre des maisons de milliardaires, on a litteralement les pieds dans l’eau (voir photos). En plus, on est de nouveau chouchoutes comme tout, la cousine qui est sur place nous fait gouter plein de petits plats et nous fait decouvrir les environs. Bref, on est comme des poissons dans l’eau (toujours aussi chaude d’ailleurs).
Pierol se remettrait bien au surf, mais pense s’etre casse une cote la derniere fois et hesite… Moi j’ai ramasse des coquillages et vais donc m’atteler a la confection de petits colliers que je ne manquerai pas de vous envoyer (si si j’insiste) .
On va passer encore 2 jours ici avant de retourner a l’ambassade pour chercher, on espere, nos nouveaux passeports et s’envoler pour Cuba vendredi matin.
Malgre le vol et les changements de plans, notre sejour au Costa Rica restera inoubliable, grace a la gentillesse de cette famille. Ca fait reflechir et ca donne vachement envie de croire en l’etre humain (le retour du Bisounours se moqueront certains).
Gros bisous ensoleilles a tous… et n’oubliez pas d’aider votre prochain vous aussi :-)
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Crocos enormes sur la route vers San Jose
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Parc du volcan Barva
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Schtroumpf dans un champs de salsepareille
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Avant le jogging (j’ai pas vraiment couru, moi)
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Le petit dej ‘ dans le jardin a Tamarindo
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La maison a Tamarindo
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Mon nouvel ami
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Mes nouveaux amis :-)
Publié il y a 15 ans, 2 mois à 2 h 38 min. 9 commentaires
Et ce qui devait arriver arriva… On s’est fait pique notre petit sac a dos avec absolument tout dedans: passeports, permis de conduire, plein de sous, toutes les cartes banquaires !
A se croire au Paradis, on en oublie qu’il y a des mechants partout, on baisse sa garde, et hop !
On se balladait sur la plage deserte de Uvita, lorsqu’une noix de coco attire notre regard. Le cadre nous faisant penser a Koh Lanta, Pierol decide de jouer les survivors et s’en prend a la noix: on va l’avoir, on va la boire et la manger ! Apres s’etre acharne pendant une bonne demi heure, et reussi a percer la coque, on se felicite par un petit bain de mer bien chaude. Superbe paysage, coucher de soleil magnifique : il faut absolument prendre quelques photos.
C’est la que, posant pour l’objectif, je vois, a 10 metres derriere Pierol, un gars qui attrappe notre sac pose au pied d’un palmier. Je hurle, Pierol se retourne, comprend ce qui se passe et commence a chasser les 2 types, mais ils courent trop vite et disparaissent sous notre nez dans la jungle! Grosse Cata, surtout que comme on est en camping, on avait tous les papiers importants avec nous, pensant betement qu’ils etaient plus en securite la que dans la tente. Tu parles !
On se retrouve donc sans le sous, sans carte de credit, sans papiers et tout emmerdes, dans un coin vraiment perdu. Le plus ralant est que tout le village semble savoir qui a fait le coup mais personne ne parle :-( On attend quand meme un miracle (le retour des passeports) un jour de plus ici.
Demain, direction la capitale pour toutes les joyeusetes administratives. Sachant qu’il faut 2 semaines pour de nouveaux passeports et qu’on a un avion pour Cuba dans 9 jours, on va devoir trouver une solution…
Enfin, c’est tres enervant, cela nous coute tres cher mais le principal c’est qu’a part ce triste episode, tout va bien.Et puis surtout aussi, l’appareil photo est sain et sauf ! La on aurait vraiment vraiment eu du mal!
On vous laisse avec les dernieres photos, attention, elles valent cher celles la ;-)
Bizatous
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Balade a maree haute
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Un enieme self-portrait
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Gache-photo
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Ca a l’air calme comme ca
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The noix de coco
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On t’a eue
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Juste avant le crime
Publié il y a 15 ans, 3 mois à 18 h 07 min. 13 commentaires
Et voila : le cap des 30 ans est passe… Pierol aura eu une belle journee d’anniversaire dans un cadre idilyque. Il ne manquait que vous!
La journee du 15 a commence par un reveil a l’aube, etouffant de chaud dans notre mini-tente. On avait choisi de camper dans une cocoteraie face a la plage, sympa. Un petit dej’ au lit (enfin sur matelas pneumatique) et a 7h30, direction playa pour un premier cours de surf. C’est le premier cadeau: un stage de 3 jours. Je laisse donc le clavier a Pierol pour qu’il vous raconte ses impressions…
Pierol : Je creve de mal partout… apres 2 jours a me prendre des vagues dans la gueule (et pas des petites, en plus), je souffre un peu :-) Mais ca en vaut la peine ! Pour ceux qui snowboardent, on a un peu les memes sensations…dans l eau a 30 degres ! Je vivrais bien ici les 30 prochaines annees juste pour me perfectionner un peu !
Fin de journee, autre surprise, moins bonne cependant: la tente est vide! plus de sacs, on dirait que quelqu’un est passe nous detrousser ! Pierol a un gros coup de chaud, jusqu’a ce qu’il entende un petit rire derriere lui. Ben oui, bien sur c’est une blague ! Toutes nos affaires sont en fait a l’autre bout de la plage, bien a l’abri dans le magnifique bungalow de bambou qu’on va pouvoir appeller maison pdt 3 jours. Je suis assez fiere de moi sur ce coup la, j’ai bien reussi mon coup (logistique un peu difficile, mais avec un peu de determination, on arrive tjs a ses fins)!
Pierol : He oui, effectivement je me suis fait avoir ! Mais bon, je pardonne, c est vrai qu elle a bien fait ca, l hotel est superbe ! Et on a fini la journee par un apero-coucher de soleil sur la plage avec un couple d autrichiens tres sympa. Et la soiree s est terminee dans un petit resto thai (ca nous manquait) ou ils vendaient… de la Hoegaarden ! Bref, tout tout bon :-) Vous n aviez qu a etre la !
Cela fait donc 2 jours que Pierol fait joujou dans les vagues de 7h a 17h, et que moi je prends des photos, je flane, je lis et profite de ce petit moment de luxe. Apres tout, demain, on sera de retour en mode routards. Mais il fait tellement beau et les paysages sont tellement magnifiques que la perspective de retourner sous tente ne nous derange vraiment pas.
On est desoles de ne pas donner beaucoup de nouvelles, mais on doit avouer qu’on n’a pas tellement envie de passer du temps derriere l’ordi ces jours-ci. Donc ne vous en faites pas si le prochain article tarde un peu: c’est qu’ on profite tout simplement de la « Pura Vida » Costa Ricaine :-)
Gros bisous a tous, vous nous manquez et on aimerait beaucoup partager ce coin de paradis en vrai avec vous !
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Y a pire pour ses 30 ans :-)
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Non, non les planches ne sont pas grandes !
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Premiers pas
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A l assaut !
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Premieres vaguelettes
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Je tiens debout !!!
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Promis, c est moi !
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Apero d anniversaire
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Sunset sur la playa Dominical
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Pierol retrouve ses racines
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Notre jardin pour 3 jours
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Domi retrouve ses racines
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Blub blub
Publié il y a 15 ans, 3 mois à 16 h 22 min. 6 commentaires
Nous voila donc au Costa Rica… apres deux vols bien mouvementes. On a d’ailleurs eu un petit coup de chaud a l’atterrissage a San Jose, mais nous sommes la, entiers et bien heureux de ne pas devoir penser au prochain avion avant 3 semaines!
Quel changement! D’abord les gens… Super sympas : les premiers ticos (=Costaricains) rencontres dans l’avion… nous ont invite a loger chez eux apres 2 heures de papotte! Un couple super sympa, avec 2 enfants, qui revenaient de Disney World. Domi pense que son voisin de siege est Costa Ricain, il confirme et on en profite pour lui poser plein de questions sur le pays. Une chance, vu qu’on avait absolument rien prepare (houuu) et on avait aucune idee d’itineraire pour ces 3 semaines. De fil en aiguille, on en arrive a parler du prix des hotels, et ils nous proposent de dormir chez eux. Mentalite plutot sympa, donc !
Le decor aussi a change : apres une journee dans la banlieue chic de San Jose chez nos nouveaux amis, direction la cote Pacifique, a Quepos (4h de bus), pour visiter le parc national Manuel Antonio. De la jungle , des palmiers, des plages de reve, une eaux turquoise… on en prend une fois de plus plein la tronche! Il y a aussi pas mal de bebetes inhabituelles, on a eu droit a notre premier paresseux (ici, je veux dire… en Belgique j’en avais deja rencontres), des singes-ecureuil (apparement tres rares), un iguane-punk, un petit coati curieux et des oiseaux dont je ne citerai pas le nom de peur que Bernard me reprenne.
Et pour le temps… on fond : il fait hyper chaud, la temperature de l’eau avoisine les 30 degres et il y a plein soleil.
Bref, vous le voyez, le Costa Rica c’est vraiment horrible pour le moment ;-) On vous avait pourtant tendu des perches… vous n’aviez qu’a venir !!!
Bisous a tous, on va aller se boire un petit cocktail avant d’aller manger…
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He oui, c’est vraiemnt comme ca, ici !
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Plages et palmiers
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Notre premier singe costaricain
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Iguane
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Le pied !
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Qu’on est mignons !
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Un de ces quatre, je m’essaie au surf !
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Vous etes jaloux ?
Publié il y a 15 ans, 3 mois à 3 h 24 min. 17 commentaires
Et voila : c’etait notre dernier jour au Perou… Lima ne nous a pas vraiment plu, mais il faut dire qu’on n’a pas pu en voir grand chose en 1 jour. Gigantesque ville (8 millions d’habitants… glups), elle ne nous interessait pas beaucoup de toute facon. Pas de regrets, donc.
8h05 ce lundi matin: vol pour Miami ou on reprendra un avion pour San Jose 4 heures plus tard. Regardez sur la carte du monde, vous comprendrez notre frustration !
On est pares pour cette nouvelle destination: on s’est achete une petite tente a planter face a l’ocean :-). Youpiieee !
Allez, on sait que vous le pensez mais comme on ne vous entend pas, on va se le souhaiter nous meme : Bon vol !
Bizatous
Publié il y a 15 ans, 3 mois à 4 h 54 min. 4 commentaires
Nous voila donc a Huacachina, apres 17 heures de bus depuis Cuzco. La route fut tortueuse, l’estomac de Domi en a pris un coup, d’ailleurs… Mais moi, j’ai dormi comme un loir, on s’etait fait plaisir en prenant des sieges en premiere classe.
Hier, decouverte de ce mini village, installe autour d’une osasis en plein desert, et entoure d’enormes dunes de sable. Vraiment pas grand chose a faire a part… du sandboard.
On est donc partis pour une excursion de 2h en buggy, avec un chauffeur dechaine qui met encore a rude epreuve l’estomac de Domi. Il nous emmene en haut des plus hautes dunes pour quelques descentes, Domi sur le ventre, moi sur les pieds…. Ca ne vaut pas la neige, mais bon…j’aurai eu ma sensation pour cette annee.
Ce matin, on devrait prendre un bus pour Lima, ou on restera 2 nuits, avant de prendre notre vol pour le Costa Rica.
A bientot.
PS – Domi: Ce post de Pierol a un petit gout de peu, non ?
La route n’etait pas que tortueuse: elle etait de nuit quand tout le monde dit bien evitez a tout prix les bus de nuit au Perou! Puis elle sinuait, certes, mais du bien costaud et on pouvait deviner les ravins a pic a moins de 3 cm des roues… le tout pendant les 15 premieres heures, sans meme exagerer!
Il me semble aussi que Pierol a oublie de mentionner sa jolie pelle en sandboard (probablement la premiere et la derniere de sa vie) . Le probleme du sable, c’est que contrairement a la neige, ce n’est pas rigolo du tout quand on y tombe la tete la premiere! Je reprendrai les termes de notre Big Fat voisin de buggy : Do you like your « sand - wich » ? Ah Ah… ces Americains. Hum.
C’est donc en vrais abominables bonhommes des sables que nous rentrons a l’hotel … qu’on avait bien pris soin de choisir en fonction de son prix. Et c’est la qu’on regrette un peu notre critere de selection… On paie 7,50 euros mais on n’a pas d’eau chaude! Glups. Le sable gratte trop, on saute dans la piscine (qui est plus chaude que notre douche).
Une bien belle journee, donc :-)
Alors, qui vote pour que je reprenne la plume ?
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Oasis de Huacachina
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Vue de l’oasis depuis les dunes
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Devant le buggy
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Comment amocher un superbe desert
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Affiche pour un salon de tuning
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Pret a descendre
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Descente dans la poudreuse
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Les bronzes
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Frime
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Prete a bouffer du sable
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Yeah !
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Pose au sommet des dunes
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Soleil couchant
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Fin de journee sur le desert
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Pose au soleil couchant
Publié il y a 15 ans, 3 mois à 17 h 19 min. 7 commentaires
AS : vu que certains ont critique la longueur du post de Domi, elle boude, et c’est aujourd’hui moi qui prends la plume. Vous pourrez donc critiquer mes longueurs.
Nous voici donc remis de nos emotions matchoupitchouesques. Sur le chemin de retour vers Cuzco (ou nous prendrons un bus vers la cote sud du Perou), nous nous sommes arretes au petit village de Ollantaytambo (a prononcer avec une patate douce chaude sous la langue).
Tres joli village, surplombe par une citadelle inca, mais constamment traverse par les bus touristiques qui parcourent la Vallee Sacree. Pas grave, on loge quand meme, l’ambiance est sympa, apparemment ils preparent une grosse fete (l’epiphanie…j’ai du relire mes notes de catechisme que j’ai toujours avec moi pour me rappeler que c’etait la fete des rois mages) pour le lendemain.
Le sus-metionne lendemain, nous nous lancons dans une randonnee de 4h30 qui monte, monte… En plus rien n’est indique, donc on doit demander a deux gamins de 8 ans de nous montrer le chemin. Ils courent 10 fois plus vite que nous et nous font un peu peur en disant qu’ils savent comment eviter les « mechants serpents noirs et blancs que tu meures en 30 minutes si ils te mordent ». Bref, on ecourte un peu la rando.
Grand bien nous fit, puisque ca nous permet d’arriver a temps au village pour voir les defiles de Gilles de Binche d’Ollantaytambo et surtout assister a la corrida du coin (une fois par an, quelle chance !). Corridita, plutot, parce qu’ils ne tuent meme pas la bete a la fin. Par contre, comme l’arene est ouverte a tout le monde, quelques soulards locaux ont failli y perdre leur chapeau melon…
J’ai pu aussi gouter a la chicha, l’alcool local, servi a la cruche dans un enorme barril en plastique. Pour ceux qui ignorent les details de fabrication : on prend du jus de mais, on crache plusieurs fois dedans, on ferme le barril, et on attend plusieurs semaines. Ca fermente, ca forme une mousse assez degueu… puis ca se boit. Puis ca donne mal aux intestins.
Enfin… j’ai survecu, on a pu prendre le bus pour Cuzco, ou nous avons dormi, et cet aprem nous prenons un looong bus (15h) pour le desert de la cote sud, ou m’attendent quelques descentes en sandboard (juste pour dire a ceux qui partent aux sports d’hiver sans moi que je ‘en fous, j’ai mieux (sauf qu’il n’y a pas de blanches ni de fondues ici)).
Bisous a tous
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non non on n’est pas en Suisse, promis
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Cortege
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Costumes…
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Autre costume
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danses de rue
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procession encagoulee
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ballade
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Torreros
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spectateurs envahissant la citadelle Inca
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Oleee !
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dans la foule…
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c’est fini, on rentre a l’baraque!
Publié il y a 15 ans, 3 mois à 21 h 23 min. 5 commentaires
Bonjour les deuxmilledixeurs ! On est super heureux de pouvoir partager avec vous notre aventure Inca tant attendue :-)
Premierement, on est surtout extremement soulages d’etre la, devant cet ordi… Une petite explication s’impose: Le 02 janvier, nous voila donc partis pour notre periple « low cost » a destination d’Agua Calientes, le village au pied du fameux site Inca. Le premier bus de Cusco a Santa Maria a une roue legerement degonflee et fait un bruit tres etrange a chaque freinage. Soit. La route sinue dans les montagnes, mais elle est asphaltee, assez large pour croiser un autre bus et il fait sec, donc tout va bien.
On est quasi les seuls « Gringos », ca change des hordes de touristes croises dans les rues de Cusco. Le bus bifurque tout a coup et on se retrouve sur un chemin de campagne, a premiere vue pas du tout fait pour autre chose que des 4×4. Mais tout le monde est serein, Mamy a cote de nous tricotte (mhhh… aiguilles a tricoter + route tres cahoteuse = oeil creve… apparement elle n’y pense pas!), la dame derriere nous caresse son poussin (qui n’arrete pas de piailler… a t-il compris que son destin etait de finir en pollo a la plancha ?), bref on dirait qu’il n’y a pas de quoi s’inquieter. La route est looongue: 7h30 de bosses, de chicanes, de franchissements de torrents de boues qui barrent la route et qui font tres peur. Et puis il y a cet autre bus, qu’on croise et qui a manifestement eu moins de chance que nous: il est tout defonce sur le cote de la route! Glups.
Arrivee a Santa Maria. On s’etire et on s’apprete a chercher un petit hotel quand on realise qu’il y a un minibus qui part directement a Santa Theresa, la ou on voulait justement aller pour commencer notre ballade. Bon, il est relativement tot dans l’apres-midi, on monte! A ce stade la, on n’imagine pas ce qui nous attend pdt l’heure et demie qui va suivre…
Ecrabouilles a 15 dans un minivan a l’entretien douteux, avec un chauffeur un peu excite (aurait-il machouille trop de feuilles de Coca?), on se lance sur une piste (ah non, j’insiste, pour moi ce n’est pas une route) de 2 metres de large, a flanc de falaises. Pierol semble trouver ca drole, moi j’ai vu et revu la scene de notre chute pendant 3600 secondes. C’est long! On a beau sympathiser avec nos co-voitureurs, la peur est la, « quels cons d’avoir ete se foutre la dedans pour economiser 150 euros !! Notre vie vaut quand meme un peu plus que ca ! »
Arrives a Santa Theresa, il nous reste environ 1/2 heure de voiture jusqu’au point de depart du chemin de randonnee. Je veux descendre la, quitte a rallonger notre rando de 5 heures mais Pierol met son droit de veto: on reste dans la camionette du diable. Snif. Je n’ai pas de chique, donc je mords ma joue. Ouf, le chemin change du tout au tout, on traverse a present une jungle dense (on ne voit plus les precipices, merci les arbres!), on aprecoit de temps en temps des petits toits au milieux des plantations de bananiers, c’est beau, et surtout, beaucoup plus rassurant !
Le van nous depose a la station hydraulique, a environ 2h de marche de « Machu Picchu Pueblo », aussi appelle Agua Calientes. Conscients de la chance qu’on a d’etre sains et saufs sur le plancher des vaches (ou plutot des lamas), on se met en route, tout guillerets. Chouette ballade, le long des rails du train, dans un decor junglesque qui nous rappelle etrangement le Sri Lanka !
La route est un peu plus longue que prevue (ou Domi un peu plus lente que la moyenne) et on arrive donc a Agua Calientes un peu apres la tombee de la nuit. Premiere impression: Ohhh que c’est mignon: tout est eclaire a la bougie, c’est rustique et plein de charme. Ils vivent encore comme a l’epoque des Incas ici ? Mouais… il s’agit en fait d’une bonne grosse panne d’electricite! Le bled est hypra touristique, point de depart oblige pour tout visiteur du Machu Picchu. Tonnes d’hotels (chers), restos, bars et boutiques arnaque-gringos. On est contents que tout soit dans le noir :-)
Sauf que du coup, il est impossible d’acheter nos billets de train de retour (ah oui – vous aurez compris qu’il est totalement exclu de se retaper le bus-de-la-mort pour le trajet du retour.), impossible d’acheter nos tickets d’entree au Machu Picchu, impossible de retirer des sous au distributeur… On est coinces ! Il nous reste en poche tout juste de quoi payer une nuit d’hotel et l’entree au site, en esperant qu’on peut les acheter sur place. On va donc se coucher en faisant confiance a notre bonne etoile (apres tout,si on n’est pas tombes dans ce foutu ravin, c’est qu’on doit le voir ce site, non?).
3h30 : biiip biiip biiip : reveil! Il faut se mettre en route pour arriver les premiers a la billeterie et obtenir notre droit d’entree au Wayna Picchu, la montagne la plus haute qui offre une vue superbe sur le site (ils ne delivrent que 400 entrees par jour!). Ca monte, ca n’arrete pas de monter. Mais comme on est determines a etre dans les premiers, on ne s’arrete pas! D’un pas relativement lent et pose, on arrive a depasser les groupes de petits malins qui sprintent le temps d’un palier pour finir ecroules sur le cote au palier suivant. Gnac Gnac, on a pitie pour eux :-)
Le ciel s’eclaircit au fur et a mesure de l’ascension. On arrive en haut en environ 1h30, trempes de sueur et la tete dans la brume, derriere les quelque dizaines de plus forts que nous. On se joint a la file devant la billeterie, et la, on attend quasi une heure (!) que les portent s’ouvrent. On est heureux et fiers: on a notre entree au Wayna Picchu! En d’autres mots, on a gagne le droit de suer encore un peu plus lors d’une nouvelle ascension :-) Masos, direz-vous ?
L’acces au site en lui meme est inquietant: des tonnes de touristes en K-way fluos debarquent de bus confortables, une foule desorganisee se presse aux portillons, ca donne quasi envie de rebrousser chemin. Puis on entre, au compte-gouttes (il est 6h30 du matin, le ciel se degage) et la…
On n’as pas de mots. La gorge se noue, l’oeil s’humidifie. Est-ce la nuit trop courte ? La fatigue de l’interminable ascension nocturne ? La sensation du corps tout grelottant ? Non, rien de tout ca. Tout ca, on oublie en une seconde, imperceptiblement, des que nos yeux decouvrent cette extraordinaire cite de pierres, completement surrealiste qui semble flotter dans les montagnes. On a reelement ravale nos larmes. Qui n’a jamais vu une illustration du Machu Picchu ? On se dit qu’on sait ce que c’est, c’est tellement connu…
Mais non, c’est completement fou, c’est un sentiment bizarre, une sorte de grandiosite qui vous envahit! Je suppose que tout le monde a ressenti ca en le decouvrant. En tout cas, c’est magique. Apres le choc, c’est la curiosite qui prend le dessus. Avec le groupe des co-voitureurs de le veille, on s’offre une visite guidee, animee par un sympathique petit bonhomme plein d’entrain. On n’en apprendra pas enormement, la cite Inca restant mysterieuse meme pour ses descendants. La ville aurait ete construite en 25-30 ans et ses habitants y seraient restes environ 150 ans avant de succomber en masse a la fievre jaune, ce qui aurait vraissemblablement cause le declin de la cite. Nous on est perplexes: construire un monstre pareil en si peu de temps, avec les moyens de l’epoque ? Ils auraient aussi taille les montagnes aux alentours. Amenage tous ces escaliers sans fin, ces terrasses parfaites pour les cultures. Tout ca en si peu de temps. Fou. Mystique. Passionnant.
Le ciel est tout bleu en fin de matinee, seuls quelques nuages de brume remontent de la vallee comme pour garder l’ambiance mysterieuse du lieu. Apres un bref pique-nique (c’est interdit mais on est des rebelles, yeah!), on se lance a l’assault de l’enorme Wayna Picchu. Vu d’en face il fait peur. Et dessus, c’est encore pire :-) Le chemin en escalier trace par les Inca est hyper difficile, c’est beaucoup plus dur que la premiere montee 6 heures plus tot. Meme technique de la tortue, 1h30 environ plus tard, et la vue panoramique sur le Machu Picchu recompense amplement nos efforts !
C’est a ce moment que nos compagnons de route nous proposent une « petite extension » au circuit habituel. On signe pour une balade jusqu’au « templo de la Luna », environ une heure plus bas. Nos jambes sont deja fachees, au point ou on en est, de toute facon ca ne peut pas etre pire. Erreur ! Ca peut! Alors que les sportifs de devant gambadent entre les pierres et glissent joyeusement sur les echelles comme s’il s’agissait d’un parcours-sante, nous (enfin surtout la partie feminine de notre couple), on commence a en chier grave (si si) ! Mais c’est superbe ! Et ca descend, donc ca change un peu.
Le petit temple de la Lune est intriguant, on ne comprend pas bien pourquoi ces Incas se sont casse la tete a aller implanter un temple de l’autre cote de la montagne, aussi loin de tout. Mais bon, on s’est resolus : on ne les comprendra pas de toute facon (faudrait aller rechercher leurs descendants dans une galaxie lointaine – note de Domi). Ah zut, faut tout remonter maintenant ! Arg… La technique de la tortue ne marche plus, moi (Domi) je tenterais bien celle du serpent (ramper quoi) ou me transformerais bien en pierre pour rester la eternellement. Pierol ne fait plus tellement le malin, il est creve aussi, mais dans un dernier souffle, on parvient a revenir au Machu Picchu, sous la drache (ah oui tiens, c’est bien la saison des pluies!). On a perdu nos copains francais du coup. Doivent etre shootes aux steroides ceux-la :-)
Un petit bonjour aux lamas, quelques dernieres photos du site avec une toile de fond devenue grisatre et on se resigne a ecouter notre corps qui nous supplie de rentrer au bercail. Le bus pour redescendre sur Agua Calientes ? Pas le temps de reflechir, les francais sont la, ils redescendent a pieds et on les accompagnera. Point.
Bah, et puis au point ou on en est, de toute facon ca ne peut pas etre pire (deja vu ?). Re-erreur :-) OK, on voit de jour le chemin qu’on avait monte a 4h du mat’ dans le noir, mais la descente nous acheve.
C’est les jambes flageolantes qu’on debarque a 17h sur la place du village… Toujours prive d’electricite ! Au secours, on n’a plus de sous ni pour dormir ni pour manger, on n’a toujours pas nos billets de train, et surtout, on n’a plus de force pour penser a tout ca ! Il nous faut encore pourtant trouver le courage de faire 1h30 de file a la gare pour expliquer notre situation de pauvres petits touristes a la controleuse qui nous reserve des billets en echange de nos passeports. On reviendra quand on aura des sous. Et la, en quittant la gare, miracle: la lumiere fut ! Viiiite, allez vider la caisse du bancontact (zut, on n’est pas les seuls en manque de sous. Re-file). Et nous y voila: 19h30, pas reposes, pas douches… rdv pour un resto avec le reste du groupe de la journee. Pas besoin de vous dire qu’on a dormi comme des bebes et qu’aujourd’hui on se repose les gambettes.
Le Machu Picchu, c’est fait! C’etait un des points-cles de la partie Amerique du Sud de notre voyage, et on n’est vraiment, mais vraiment pas decus ! On espere avoir reussi a vous faire vivre en partie notre experience via notre long recit… Mais surtout, ne pensez pas que les photos ci-dessous puissent remplacer une visite en bonne et due forme : vous DEVEZ voir ce site une fois dans votre vie, faites nous confiance.
Apres avoir stagne quelques jours a Cusco, l’aventure a repris pour nous. On est bien reboostes et enthousiates pour la suite.
A bientot donc, pour des nouvelles decouvertes !
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On comprend pourquoi les bus finissent dans le ravin…
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…comme celui-ci
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La route est vraiment casse-gueule
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Marche le long des rails pour rejoindre Aguas Calientes
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Premiere vue sur le monstre, a 6h30 su mat’
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Impressionnant….
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Les nuages se levent sur le Machu Picchu
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Vue sur le mont Putucusi
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Vue sur le Wayna Picchu (on devra monter jusqu’en haut !)
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Les terrasses du Machu Picchu
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Encore le Putucusi
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Toujours ces ruines exceptionnelles
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La photo classique :-)
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Vue depuis le Wayna Picchu
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Enfin au sommet du Wayna Picchu
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Descente vers le Temple de la Lune… c’est chaud !
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Seuls sur les chemins incas
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Retour vertigineux vers le Machu Picchu
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Dernieres vues sous la pluie
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Adieu a la bete
Publié il y a 15 ans, 3 mois à 20 h 59 min. 11 commentaires
Notre derniere journee de 2009 fut principalement consacree a la decouverte du mercado principal. Une sorte de gigantesque Carrefour en plein air, ou le « rayon » boucherie a retenu mon attention (ames sensibles s’abstenir). Nouvel an oblige, des centaines de stands de cotillons et feux d’artifice… on comprendra plus tard.
On ne vous avait pas menti en disant que les Peruviens raffolent de cochon d’Inde : des petits cuy grilles attendaient sagement d’etre manges sur les echoppes du marche. J’ai (Pierol) du me retenir… j’avais promis d’attendre le soir pour me taper mon premier cuy (j’adore ce mot). En attendant, une degustation de brochette de coeur de boeuf et une goulash de churrasco ont fait l’affaire.
Apres avoir tourne des heures dans la ville a la recherche d’un resto, nous trouvons une jolie table ou on nous sert du cuy (enfin !!!) et du ceviche (poisson cru marine dans du citron vert). De-li-cieux ! Bon, c’est vrai qu’on reconnait bien le petit animal qui git dans l’assiette, mais a la premiere bouchee on comprend pourquoi on le mange.
Apres avoir fait bombance, direction la Grand’ Place locale, bondee a souhait, pour un feu d’artifice memorable mais pas tres organise (super dangereux, tout le monde tire ses petards dans tous les sens). On termine la soiree calmement par une petite tarte au chocolat degueu. Nouvel an calme, donc, mais les mouvements de foule et les feux d’artifice nous laisseront un bon souvenir de ce reveillon 2010.
On espere que vos festivites se sont bien passees aussi, merci pour tous vos petits mots, on vous souhaite plein de belles choses pour l’annee a venir !
Demain, direction Machu Picchu pour commencer l’annee en beaute (rendez-vous dans quelques jours avec les photos)
Bizz a tous
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Cuy sur le marche
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Couilles sur le marche
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Couillu sur le marche
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Couillon sur le marche
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Le cuy, avant
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Le cuy, pendant
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Feliz año nuevo !
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Plaza de armas en fete
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Torta de 2010
Publié il y a 15 ans, 3 mois à 21 h 53 min. 8 commentaires