Voir. Ecouter. Fermer les yeux. Respirer. Prendre le temps de s’arreter, d’apprecier, de se confronter a tant d’autres mondes…
On ne pourra pas resumer notre tour du monde en quelques grands noms. Oui, on a grimpe le Macchu Pichu, vibre aux pieds des chutes d’Iguassu. On a explore les ruines endormies de Tikal, on s’est perdus dans la blancheur du Salar d’Uyuni, decouvert les splendeurs d’Angkor, marche sur la Grande Muraille de Chine.
Mais il n’y a pas que cela. L’essence de notre aventure se trouve dans les plus petites choses. Ce sont les emotions, le partage, les petites decouvertes cachees de tous les jours. Une larme qui coule au son de la guitare un soir en Argentine… Un frisson qui nous parcourt en regardant le ravin par la fenetre du bus… La caresse d’un petale de cerisier du Japon tombe sur notre epaule comme un flocon de neige rose… Un sourire sous-marin complice a l’approche d’une tortue dans les eaux chaudes d’Indonesie… Et nos mains qui se tiennent, pour tour partager.
Une annee comme celle qu’on vient de vivre, c’est dur a decrire. Ce sera toujours ce petit quelque chose de special, un lien entre nous. Vous l’aurez compris, pas de regrets, aucun.
Chacun decide de la vie qu’il veut mener, certains ne trouveraient pas leur bonheur dans nos aventures. Mais pour l’avoir vecu, a notre maniere, on vous dira que ressentir les choses, aimer, savourer, partager, c’est ca la vie. Ne passez pas a cote ;-)
Domi : On arrive au bout de l’aventure, pas de langue de bois, lachons tou t! Je vous informe que les derniers articles ont ete trop edulcores, Pierol me menacant de censure si j’ecrivais mes vraies impressions sur la Nouvelle Zelande… Reparons cela (gnik gnik).
Cela n’engage que moi (je sens deja que je vais me faire huer) mais le pays des Kiwis arrive en bon dernier sur la liste de mes coups de coeur ! Cela fait un mois qu’on le sillone et on (pardon, je) ne serai pas fachee de rentre r! Alors, oui evidemment la nature est belle, l’air y est pur et les petits moutons sont bien mignons, mais la sauce ne prend pas pour moi : pas de culture differente (a part les Maoris, mais la il faut payer des diners-spectacles bidons aux prix exorbitants pour voir des acteurs en pagnes et manger du cochon de lait cuit dans un trou dans le sol en compagnie d’un car de touristes Japonais…), pas de gastronomie etonnante, un temps bien trop froid/pluvieux/venteux (notre faute, direz-vous, on n’avait qu’a y venir en ete), une impression de camping geant avec barraquements pourris, villages de sainsis et quidams obeses pas distingues a tous les coins de rue. J’y vais fort, je sais :-) Pour une autre version, Pierol n’aura qu’a prendre la plume…
Heureusement, cette derniere semaine sauve un peu la mise avec la decouverte de Queenstown, petite ville style station de ski et son magnifique lac entoure de sommets enneiges. La on retrouve un peu de bon gout architectural et le soleil nous rechauffe enfin.
Toute cette region est vraiment belle, il faut le reconnaitre. Wanaka, qui offre des ballades tres sympas, les routes qui serpentent dans les montagnes, les glaciers (quoi que moins jolis que le Perito Moreno de Patagonie) et les ruisseaux bleu-laiteux qui s’en echappent. Partout encore, moutons et vachent regardent passer les caravanes. C’est un peu ca que je lui reproche a ce pays : c’est « trop serein ». C’est gentil, naif, doux. En fait c’est pas sexy comme pays, je crois que c’est la meilleure definition que je puisse lui trouver. Comprenne qui pourra.
On aura au final parcouru environ 4000 km dans notre mini-van. Un peu trop peut etre. Apres reflexion, se concentrer une semaine sur l’ile du Nord et une autre sur celle du Sud avec un final aux Fidjis aurait peut-etre ete plus judicieux. On apprend de ses erreurs…
Pierol : Mouais… pour ceux qui voudraient visiter la Nouvelle-Zelande, sachez que ce n’est pas si nul que ca :-). Si vous aimez la nature, les paysages exceptionnels et les curiosites geologiques, vous serez servis… et tout ca dans un seul pays. Mais je suis assez d’accord pour dire que ce n’est pas un pays qui se prete bien a notre maniere de voyager : contacts avec les locaux moyennement interessants (sauf avec les belges, merci encore a Christelle et Francois), vie chere, beaucoup de distance a parcourir entre les points d’interets… C’est pas sexy, mais c’est pas nul non plus, …
Bon, on ne doit pas toujours etre d’accord, hein !
A tout bientot tout le monde…
Depart de la croisiere dans Milford Sound
Fin de journee sur Milford Sound
Bords du lac a Queenstown
Port de Wanaka
Lac de Wanaka
La route Wanaka – Haast
Glacier Franz Joseph
Notre petit camper van
Baie de Lyttleton
Publié il y a 14 ans, 1 mois à 22 h 55 min. 9 commentaires
Edition speciale sport extreme : on l’a fait ! On a saute a l’elastique !!!
On avait choisi l’option « Tandem », et c’est accroches tous les deux par les pieds et bras-dessus, bras-dessous, bien agrippes l’un a l’autre qu’on s’est lances dans le vide la tete la premiere pour une chute de 43 metre au dessus de la riviere Kawarau !
La motivation etait grande, mais le dernier pas decisif se fit un peu hesitant pour Domi, qui a hurle comme un agneau neo-zelandais a l’abattoir :-) ! Tympans sensibles, abstenez-vous de tout saut avec elle !
Le saut etait excellent, super rapide, a peine quelques secondes, mais bien prenant. C’est surtout le moment ou on se lance qui est vraiment impressionnant ! Apres tout se passe tres (trop) vite et on se rend compte de ce qu’on vient de faire quand, pendus la tete en bas, on sent le sang qui s’accumule dans notre tete alors qu’on attend de se faire decrocher par le bateau de sauvetage…
On n’a pas achete la video de notre exploit mais en voici une bonne tranche, en photos.
Enjoy !
Bisous des jumpers sur le retour,
Remarquez… Domi rit jaune :-)
c’est partiiiiiii !
Yihhhaaaaaa !
A deux, c’est mieux :-)
On a un peu l’impression qu’on nous regarde…
atterissage difficile
Publié il y a 14 ans, 1 mois à 3 h 17 min. 7 commentaires
L’ile du sud… Apres avoir sirote quelques bons vins sous le soleil de Bleinhem (mais pas trop, faut conduire… zut), apercu des ailerons de dauphins au large et approche de pres les gros phoques de Kaikoura, on avait un peu abandonne l’idee d’aller skier en NZ : c’est le printemps et toutes les stations seraient fermees.
Toutes… sauf une ! On est arrives au Mont Hutt (qu’on ne peut s’empecher de prononcer mon tut, que voulez-vous, ca nous fait rire !) juste trois jours avant la fermeture des pistes, et qu’est ce qu’on en a profite ! On sent bien que c’est fin de saison : il n’y a plus que deux telesieges en marche et 4 pistes ouvertes mais ca nous fait trop plaisir : la neige est parfaite, le soleil brille et la vue de la-haut est simplement magnifique. Pour ne rien gacher, on s’est trouve une petite chambre d’hotes au lit si mou qu’on a ete obliges d’y rester 3 nuits :-). Ca change du mini-van. Et on a enfin pu prendre des douches dignes de ce nom.
Les sports d’hiver au printemps, ca c’est fait :-) . Direction encore plus au sud avec arret degustation de fromages ( ils pensent savoir faire du fromage ici, on ne dira rien pour ne pas les vexer) dans la petite ville de Oamaru. Enfin une ville qui a du charme : tous les immeubles du centre sont du style victorien et les habitants cultivent cette ambiance d’un autre temps : vieux musees, magasins de vetements antiques, boulangeries viellottes et petit train a vapeur. Tout ca donne vraiment du cachet, on apprecie, ca change des maisons moches qu’on croise depuis 3 semaines. Parce que ca, c’est enervant ici : tout ce que la nature a fait est tres beau, mais quasi tout ce que l’homme y a ajoute est immonde ! Ils n’ont vraiment pas beaucoup de gout ces Kiwis ! Dommage…
Oamaru donc, c’est aussi la capitale des pingouins. Tout le monde vient ici pour les voir, et nous aussi on est tres enthousiastes a l’idee de rencontrer ces drole d’oiseaux. Deception : pour les observer, il faut payer un tour guide bien cher. Tant pis, on va s’installer sur une plage un peu plus loin et on attend. On ne sait jamais. Apres 30 minutes, quelques petits points noirs et blancs apparaissent au loin, mais sans jumelles, on ne voit rien. Il fait tellement froid qu’on retourne vite dans notre baraque a roulettes.
On poursuit vers la peninsule d’Otago, ou cette fois, on nous assure qu’on en verra, des pingouins. Meme cinema que la veille : on arrive sur le site a 18h, pour apprendre que les petits copains ne pointent leur nez que vers 20h. Ce coup-ci, pas question de les rater : on fait une sieste en les attendant (brrr il fait froid), puis on reprend nos postes et on attend.
On sera recompenses : un tout petit « blue pinguin », pas plus grand qu’une mouette, accoste sur la plage, a une dizaine de metres de nous. Il regarde partout, fait des aller-retour vers la mer, on dirait qu’il attend le reste de la troupe. On attend avec lui, tout aussi impatients (on caille !!!). Mais pas d’autres pingouins. Il reste desesperement seul parmi les mouettes, a scruter l’horizon. Il nous fait un peu pitie, il a l’air si perdu. On regagne notre van alors que soleil se cache. Pauvre petit pingouin, on ne saura jamais combien de temps il aura attendu. Peut etre que sa famille s’est fait bouffer par un requin, et qu’il attend toujours… Dur dur d’etre un pingouin.
On attaque cette derniere semaine avec le Mildford Sounds, region de Fjords tres connue qui a interet a tenir ses promesses d’ambiance de bout du monde. Le temps a de nouveau change : le ciel gris et la pluie semblent vouloir nous rehabituer peu a peu a ce qui nous attend en Belgique…
Plage de Kaikoura
Balade sur la peninsule de Kaikoura
Phoque echoue (a gauche)
Curiosites plagesques
L’extremite de la peninsule
Beau… mais froid
Fin de la balade
Eh oui, c’est la qu’on va skier
Repose bien merite
En haut des pistes
Vue exceptionnelle sur la vallee
The A-team
Quartier victorien, Oamaru
Eglise d’Oamaru
Prochaines destinations ?
Balade dans les genets, Oamaru
Ils sont tout gentils, avant l’abattoir
Dunedin
Publié il y a 14 ans, 1 mois à 1 h 36 min. 5 commentaires
Petit probleme technique : le jet de la douche de notre camping car a autant de pression qu’une vieille source tarie ! Apres 4 jours passes a se laver au compte-gouttes, on s’est dit qu’on allait retourner a Auckland en esperant que notre loueur nous arrange cela. C’est beau de rever ! On est acceuillis par une « gentille » blonde, le type meme qui a inspire tant de blagues sur la gent feminine aux cheveux platines.
Apres nous avoir certifie que c’etait normal, que c’etait la pression max, et apres qu’on lui ai demontre par A + B que non (suffisait de comparer avec la douche d’un autre mini-van qu’ils avaient en stock), on lui demande de nous changer le vehicule. Reponse : « Ah ben non, celui la (avec la bonne douche donc), il est reserve aux personnes importantes ». Pardon ??? On depense plus de mille euros dans sa boite et on n’est pas importants, nous ? Grrr.
Un peu de stress et beaucoup de betises de notre blonde plus tard, nous revoici donc au volant de notre minivan a la douche cassee, mais avec une belle reduction sur notre location, donc on est contents. On se lavera peu, mais on sera un peu moins pauvres :-)
On met le cap vers le sud d’Auckland. Le centre de l’ile du nord est une region volcanique, il y a plein de curiosites geologiques dans ce coin. Malheureusement, Dame Meteo n’est pas tres sympa avec nous sur ce coup-la, et c’est sous la bruine et dans un vent terrible qu’on decouvre la ville de Rotorua, qu’on renommerait volontiers « stinky town ». En arrivant, on ne peut s’empecher de se regarder de travers : une odeur de prout insistante envahit la voiture !
Mais on se rappelle vite que la ville se trouve sur un sol volcanique charge en souffre ! Partout il y a des trous dans le sol d’ou sort une fumee pestilentielle. Il parait qu’on s’y habitue. N’empeche, avoir un trou qui pue dans le fond de son jardin, tres peu pour nous !
On a visite un parc naturel pseudo-culturel hors de prix qui ressemble a un Walibi-Schtroumpfs du Maori : on s’est bien faits avoir sur ce coup-la ! Enfin, on a pu voir le geyser Pohutu, dont les vapeurs montent a 15 metres de haut, mais avec son environement attrappe-touristes, il n’est plus si impressionnant que ca.
On quitte donc la petite bourgade odorante pour le lac Taupo et ses fameux sentiers de randonnees. Toujours ce temps pourri. Notre rando devait durer 8 heures, elle sera ecourtee quand, la neige jusque aux genoux, on se dit que c’est peut etre pas si malin que ca de continuer sans raquettes. Surtout que les nuages se font tres menacants… On ne rigole pas avec ca en haute montagne !
On en aura quand meme profite, les paysages passant du bosquet fleuri aux forets profondes en passant par des sources chaudes (toujours cette bonne d’odeur de soufre).
Au final, apres 5 heures de marche, on avait bien merite notre… fondue ! Bon, ok, version campeur la fondue, au gouda neo-zelandais fondu mais avec ail, pain et vin blanc, on s’y serait crus :-)
On pousse toujours plus au Sud et le temps empire. A tel point qu’en arrivant a Wellington, la ville de depart des ferrys vers l’ile du sud, on se demande meme si on ne va pas tout arreter et finir aux Fidjis ! Et puis finalement, on a bien fait de perserverer, parce que, comme par magie, le matin de la traversee, le ciel se decouvre et on fait nos premiers pas sur l’ile du sud sous un ciel bleu bleu bleu… et avec un sourire grand grand grand :-)
La parole du jour
On sent que Gollum est passe par ici
Musee de Rotorua
Marais fumants (et puants)
Bulles de boue
Encore un signe de l’activite thermale ici
Le plus grand geyser du monde… parait-il
Vue du parc du Tongariro
C’est la qu’on a fait demi-tour
Une fondue dans le camper van pour se remettre des emotions
Arrivee dans l’ile du sud sous le soleil : le detroit de Cook
En degustation : Sauvignon Blanc Reserve
Publié il y a 14 ans, 1 mois à 8 h 33 min. 7 commentaires
Ce coup-ci, on peut le dire : on est au bout du monde ! Difficile de trouver beaucoup plus loin de notre petit pays que la Nouvelle- Zelande.
C’est apres un long vol de 11 heures depuis Hong Kong qu’on a atterri a Auckland, ou on a ete accueillis comme des VIPs par Christelle et Francois (encore des ptits belges qui vivent a l’etranger), qu’on remercie encore au passage :-).
Premier constat : brrrr, ca caille ici ! Il parait que c’est le printemps, et les Kiwis se promenent en tongs et en short, alors que nous, on en est limite a porter des moufles ! Ca doit etre parce qu’on vient de 32 degres qu’on est tout frigorifies. Esperons qu’on s’y habitue.
Une visite express de la ville, bien sympathique, quelques crepes d’anniversaire pour la fetee (ben oui… moi… Domi, 29 ans ! Ca ne nous rajeunit pas), et hop nous voici d’attaque pour un road trip de 3 semaines en mini-van !
C’est un « Jucy van » qui nous servira de maison jusqu’a la fin de notre periple. En gros, il s’agit d’une petite camionnette qui serait passee a Pimp my Ride ! C’est pas bien grand, mais on a tout ce qu’il faut dedans : petit coin cuisine, evier, douche avec eau chaude, toilettes, coin salon qui se transforme en lit double, et lecteur DVD s’il vous plait ! Le seul hic, c’est la toilette. C’est un pot chimique, donc il faut le vider, le nettoyer, etc. Ca ne donne pas envie. Du coup, on se retient pour les toilettes publiques et les champs de coccinelles. Back to nature !
On pense qu’on est censes dormir dans des campings, mais comme on n’a pas envie de payer l’emplacement, on se la joue camping sauvage. Pas toujours facile de trouver un petit coin ou se garer pour la nuit (pas envie de se faire ejecter ou pire, car-jacker) mais jusqu’ici, on se debrouille plutot pas mal. On trouve l’experience bien rigolote, mais c’est pas sur qu’on tienne 3 semaines completes dans notre boite a sardines :-)
On a decide de commencer notre boucle par l’ile du Nord. On prend vraiment notre temps la, ce n’est pas une caravane mais plutot un escargot qui sillonne les routes desertes depuis 5 jours :-) ! On regrettera peut etre ce rythme lambin quand on devra courir dans le Sud, mais pour le moment on est bien : on flane, on ne roule que 2-3 heures par jour, on se promene et on profite des paysages dignes de la Comte de Frodon.
Parce que franchement, on ne peut pas le rater que le Seigneur des Anneaux a ete tourne ici ! Des immenses etendues de plaines et collines verdoyantes, des paturages, des petits moutons, vaches et chevaux, des ruisseaux sinueux, des arbres en fleurs de toutes les couleurs… Que c’est bucolique tout ca ! On ne serait pas surpris d’y croiser des hobbits.
Notre premiere impression de la Nouvelle-Zelande, c’est ca : c’est gentil, un brin niais meme, on se croirait chez les Bisounours. Tout est calme, serein. Pas faches d’avoir troque la cacophonie asiatique contre le gazouillis des oiseaux.
Le vert, c’est bien beau mais on va mettre le cap vers le sud de l’ile du Nord cet apres-midi, histoire de changer un peu. Direction le Mordor :-) : des volcans, des geysers, des glaciers, peut etre un peu de ski, tiens. On verra, on planifie au jour le jour.
Vous trouverez peut etre cet article un peu maigrichon, mais ce qui marque ici, c’est surtout les paysages. Il n’y a pas grand chose a raconter. Les petits bleds que nous traversons n’ont pas grand interet, a vrai dire les maisons ressemblent a des baraquements de camping, c’est pas bien joli. Les gens sont gentils mais on n’a pas beaucoup l’occasion de leur parler et puis avec leur accent a couper au couteau, on ne comprend quand meme rien !
On commence en douceur quoi ! Et pour ceux qui seraient decus et s’attendaient a plus d’aventures, sachez que ce n’est pas fini. Pas encore… Continuez donc a nous suivre :-)
Vue d’Auckland
Notre maison sur roulettes
Coucher de soleil sur The Shire
Reveil difficile
Immense plage de la cote est
Quand le soleil est la, tout va !
Promenade a Mangawhai Heads
Vue costale
Encore
Hole in the rock
Nous… en pulls, vive le printemps !
Eux, en pulls aussi
Camping sauvage
Flore etonnante
Koh Lanta, epreuve ultime : on est toujours la !
Lord of the Forest : 14m de circonference (l’arbre, bien sur)
Publié il y a 14 ans, 1 mois à 1 h 29 min. 4 commentaires
En retard, en retard ! He oui, on est en retard d’articles, vous l’aurez remarque !
On est en Nouvelle Zelande depuis 4 jours mais on avait envie de faire un petit bilan du mois que nous avons passe en Chine, parce qu’il nous a marque ce pays : on l’a beaucoup aime et il merite qu’on en parle un peu plus.
On a deja pas mal decrit les paysages et poste assez de photos, mais la Chine ce n’est pas que cela. C’est aussi et surtout les Chinois, leurs habitudes, leur gastronomie et toutes les petites surprises qui vont avec :-)
Le Chinois est rigolo. Il aime bien papotter avec ses comparses et sourit souvent. Il est fort axe famille et adore les repas partages autour d’une grande table ronde. Les gens que nous avons rencontres nous ont paru efficaces et fiables, on n’a pas eu une seule fois quelqu’un qui a essaye de nous arnaquer. Ca change des autres pays d’Asie !
Le Chinois parle tres tres fort. Il rote, il pete, il se racle bruyamment la gorge et il crache. Tout le temps, partout. Ca surprend bien sur mais on finit par s’y faire, a force. Ce qui passe pour nous pour un non respect total de ses pairs, est en fait une attitude tout a fait normale pour eux. Bon. Il faut savoir s’adapter (pas qu’on se mette a cracher ou roter mais Pierol aime encore bien imiter les raclements de gorge disgracieux a l’approche des autochtones en esperant en deranger quelques uns. Peine perdue!).
Bref, vous aurez compris qu’on ne leur descernerait pas la palme du raffinement :-).
Et puis le Chinois fume ! Il fume comme un pompier, non stop, n’importe ou, et plus specialement la ou c’est tres incommodant pour les autres (les non-fumeurs, les touristes quoi!), bus, chambres d’hotel, restaurants. Extremement irritant. Mais tout le monde fume ici, c’est la mode. On se croirait chez nous il y a 20 ans, ca fait chic de fumer.
Dans la serie des surprises culturelles, la plus enorme fut certainement celle des toilettes chinoises.
Imaginez une tranchee creusee dans le fond d’une piece, la traversant sur toute la longueur avec quelques cloisons perpendiculaires. Et voila. Pas de portes, pas de papier, pas de chasses. L’antithese de la toilette Japonaise, mais tout aussi memorable.Comment on fait ? Simple : accroupi, une jambe de chaque cote de la tranchee, pantalon aux mollets on fait sa petite affaire en essayant d’oublier les gens qui attendent leur tour en vous regardant… ben oui : pas de portes ! Et en evitant de regarder le fond de la tranchee au risque de voir passer les productions des voisins. La chasse commune automatique ne se declenchant que de temps en temps… Mmmmh, a cote de ca la feuillee passerait pour une toilette de luxe.
Restons dans le domaine avec une trouvaille toute Chinoise: le pantalon pour enfant fendu aux fesses.
A la vue du premier specimen, on a cru que le petiot avait craque son pantalon. Mais on a du se rendre a l’evidence apres le dixieme : c’est fait expres !!! Dessous, pas de lange: c’est cul-nu ! Ca donne des armees de cherubins accroupis qui font leurs besoins dans la rue. On en a meme vu un faire pipi sur le sol de notre resto! Le moins qu’on puisse dire c’est que c’est pratique: plus de couches a changer et on s’evite la corvee de l’apprentissage du pot. Mais du coup, les enfants n’apprennent pas a se retenir et restent sales tres tard… comme ce petit garcon de 5 ans qu’on a vu faire pipi dans la poubelle d’un bus !
Ca vous a mis en appetit ? Passons alors a la gastronomie Chinoise…
Au restaurant, les Chinois commandent 10 fois trop de nourriture, pour etre surs d’en laisser les 3/4 et montrer ainsi a tout le monde leur opulence. A nos yeux, tout ce gaspi, c’est du gachis :-( Nous, avec 2 plats, on a toujours trop, mais ici pas de pauvres faisant la manche dans la rue, donc pas question de demander un doggy bag avec l’addition comme on le faisait en Inde…
A table, la coutume veut qu’on mange bruyamment. Sluprs, burps… On jete ses dechets par terre aussi. Quand la petite troupe quitte le resto, c’est simple, c’est un champ de bataille ! Mais contrairement a l’Inde, ici il y a toujours quelqu’un pour nettoyer apres la fete.
Quand on a la chance de trouver des menus en anglais, on choisit les plats aux noms les plus rigolos ( »les nouilles qui traversent le pont », » the old mother returns to the hot pot », « Les oeufs de cent ans » etc…). Parfois, il y a des images, mais la, on ne recoit jamais ce qu’on a commande (ha bon? la salade de poulet, c’etait des cous de poulets?) et parfois c’est surprise totale, le menu est en chinois et on pointe du doigt les pictogrammes en priant pour ne pas se retrouver avec un bouillon de penis de boeuf, une salade d’oreilles de porc, une tete de canard frite, un steak de chien ou autres brochettes de serpents, d’oisillons, d’etoiles de mer ou d’ hippocampes frits !
Ahhh la Chine ! Il faut y gouter pour comprendre. Chez nous, la sauce a pris, et on sait qu’on y retournera, il y a tellement a y voir…
On vous laisse digerer tout cela avant le prochain article, direction New Zealand.
Finis Chendgu et ses pandas, on quitte la Chine du Sud pour partir a la decouverte des sites incontournables de ce grand pays.
Premiere etape, Xian, et sa legendaire armee de soldats de terre cuite. Petite deception, le site est archi-bonde de groupes au chapeaux de meme couleurs, qui suivent au pas leur guide a drapeau et haut-parleur. Un peu lourd. Nous on trouve que ca gache la magie du lieu. L’etincelle ne prend pas, on ne ressent pas le frisson tant attendu en decouvrant ces milliers de soldats grandeur nature emergeant de terre, degages de leur tombeau par les archeologues meticuleux.
Les salles ressemblent a une grande foire au Heysel : c’est couvert, bruyant, il y a des flashes toutes les 2 secondes. Bon, il faut quand-meme reconnaitre qu’il a vu grand, le premier empereur Qin. C’est lui qui est a l’origine de ce chantier titanesque : de son vivant, il ordonna la realisation de cette armee de guerriers en terre cuite (6000 decouverts jusqu’ici !), tous differents, avec chevaux, chars et tout l’attirail, et grandeur nature s’il vous plait. Rien que ca. Une tombe a l’image de sa puissance, quoi…
Un train de nuit plus tard, c’est a Pingyao qu’on atterrit pour deux jours/une nuit. Petit village tres traditionnel, qui nous rappelle un peu Dali et Lijian, en plus tranquille. La, on se gave de dumplings (bouchees vapeur) et on se ballade a velos.
Re-re long trajet de nuit pour arriver a l’etape ultime : Pekin !
Pekin, la megapole. Avec ses 6 peripheriques, ses boulevards a 5 voies, ses 22 millions d’habitants, ses centaines de temples, de musees et surtout… son bout de Grande Muraille !
On craignait de se sentir ecrases par cette ville, et on est surpris de s’y sentir tres a l’aise. On n’a pas envie de la quitter en fait. On ne s’est pas beaucoup eloignes de notre quartier – pres de la place Tienanmen – mais ce qu’on a vu de Pekin nous a vraiment plu.
Le troncon de la grande muraille qu’on a choisi d’aller voir etait une tres belle excursion. A 3 heures de route du centre en bus, donc un peu long, mais au moins on n’y a pas croise de groupes de touristes envahissants qui gachent tout. On etait quasi seuls au debut de la promenade, et on s’est retrouve sans personne aux alentours apres 2 heures de grimpette ! Paysages vallonnes superbes, grand air, et vous vous en doutez, un grand sentiment de satisfaction d’etre la, chanceux de parcourir ensemble un bout de la celebre Grande Muraille de Chine. On aurait bien randonne quelques jours, bivouaque dans les tours de garde, mais le temps presse… Il faudra revenir rien pour cela :-)
La Grande Muraille, encore un chantier de fous : elle a ete construite en plusieurs fois, par plusieurs empereurs… et surtout plusieurs millions d’esclaves. Au total, plus de 50.000 km ont ete decouverts, toutes epoques confondues. Plus que le tour de la terre ! Ca coupe le souffle…
Autre belle decouverte : la Cite Interdite, au coeur de Pekin. Pour y arriver, on traverse a pied la gigantesque et renommee place Tienanmen, la plus grande place du monde, celle-la meme ou Mao declara la Republique de Chine. Les Chinois s’agglutinent sur cette place, font la queue pendant des heures pour voir le mausolee du grand dictateur. Tout est demesure ici : quand on y est passe ce matin, la file pour voir son tombeau etait de plus d’un kilometre !
Puis on entre dans la Cite Interdite, la ville des Empereurs. Ici aussi on fait dans la demesure. On ne compte pas le nombre de palais tellement il y en a ! Les batiments sont colores, les toitures magnifiques, les escaliers de marbre sont sculptes de dragons… C’est le too much a la Chinoise dans toute sa splendeur, on en a limite le tournis.
Decouvrir Pekin sous un soleil radieux, c’etait vraiment l’ideal. On a apprecie autant les visites culturelles que les flaneries en rue ou les seances de marchandage feroce sur les marches. On a bien mange aussi, evidemment. On ne pouvait pas quitter Pekin sans avoir goute au canard laque a la pekinoise :-) Et puis aussi a quelques autres specialites locales qui feront prochainement l’objet d’un article special…
Au revoir Pekin. Demain, on s’envole pour Hong Kong, avec, il faut le reconnaitre, un petit gout de trop peu.
Petite chambre sympa a Xian
Un des guerriers enterres de Xian
L’impressionnante armee enterree de Xian
Plus de 6000 au total…
Festival a Pingyao
Mieux que les echasses !
Petite Pingyaotienne (?) prete pour la fete de l’automne…
…et son petit copain, un peu moins content
Rue principale de Pingyao
Temple de Zhongdalin
Apercu de la place Tienanmen
La grande muraille, debut de notre rando
Ca grimpe vraiment, parfois !
Ca chauffe au soleil
Cette muraille ne finit vraiment jamais
En partie restauree, mais toujours impressionnante
Avant le retour
Est-ce interdit dans la Cite Interdite ?
Palais de l’Ouest, Cite Interdite
Cour principale de la Cite Interdite
Un des gardiens du palais de l’empereur
Et toujours une vue de la Cite Interdite sous le soleil
Nini imperatrice
Un pacha dans le palais de l’empereur
Vue de la Cite Interdite depuis la Colline de Charbon
Vous avez ete fans, on vous en propose donc une toute derniere : voici la boutique chinoise, last but not least, en esperant que cette petite selection vous plaira.
On aurait pu y ajouter des baguettes en plastique, des fausses porcelaines, des contrefacons Gucci/Armani/Calvin Klein, des porte-cles pattes de chats (vraies celles-ci, avec les coussinets pour preuve, sisi !), du bric-a-brac de toute sorte mais ca deviendrait vraiment impossible a gerer !
Ci-dessous donc nos quelques coups de coeur… Et si vous avez des demandes particulieres, vous pouvez toujours envoyer votre liste au Pere Noel (nous quoi !) et il fera ce qu’il peut :-)
Principalement de la fausse soie a impressions chinoises pour cette boutique, car c’est ce qu’on a trouve de plus joli et de plus typique.
Pour les vetements et les pochettes, il y en a de toutes les couleurs. Merci de specifier la couleur de l’article choisi, et votre taille europeenne pour les vetements (Domi traduira en taille chinoise).
En vrac, il vous est aussi possible de commander, dans le meme style, des houses de coussin, des chemins de table, des peignoirs/kimonos, des eventails, des echarpes etc… Dites nous ce que vous voulez, quel est votre budget, et on tachera de trouver.
Attention, les jours nous sont comptes, et il nous faut toutes les commandes sur le mail de Pierol AVANT LE 29/09 MIDI (heure belge).
L’ideal serait de passer commande tout de suite, ou demain matin car on decolle pour Hong Kong le 27. On trouvera probablement les memes articles la-bas mais rien n’est certain.
A vous de jouer !
« Galettes » (370g) de the du Yunnan : 4eur
The du Yunnan (tout) premier choix (Pu’er) : 12eur les 100g