Voila, on a quitte l’appartement de Kuala Lumpur et on attend notre vol pour Bali qui part dans 45 min. Duree du trajet: 2 heures, c’est pas grand chose mais Domi angoisse, comme d’hab…
On n’a toujours pas nos visas pour l’Inde donc il faudra revenir courant du mois de juillet a KL, quand l’ambassade nous fera signe qu’ils sont prets. Beaucoup de vols en plus en perspective ( et donc de sous betement gaspilles) – merci la lenteur de l’administration indo-belge !
Au programme de ce nouveau pays: Bali, Lombok et les iles Gili . On a decide de se concentrer sur cette region, l’Indonesie est enorme, on n’en verra qu’une petite partie et on sait deja qu’on y reviendra :-)
Les photos du Lonely Planet nous font deja baver… On partage tout ca avec vous tres rapidement, promis.
Avant-propos : comme d’hab j’ai laisse Domi rediger ce loooong post, vous reconnaitrez son style :-). La prochaine fois, je serai moins faineant, promis !
Bon, n’allez pas croire a la lecture du dernier article qu’on n’aime plus l’aventure ! Loin de la. Apres notre journee Club Med, on s’est tout de suite remis dans le bain avec une petite etape au lac Chini. Un bien beau lac, dans une jolie region de plantations de palmiers. On fait halte a la Raja Jones guesthouse, seul logement du village. Le guide du Routard en fait un resume elogieux, on est donc enthousiastes, malgre le ciel noir qui annonce un orage carabine.
O deception : le si dynamique Mr Raja, guide nature et organisateur de treks originaux s’est mue en un vieux bonhomme a moitie sourd, completement a cote de ses pompes, qui n’a visiblement plus tres envie de crapahuter dans la jungle et ne veut pas nous emmener randonner. Ben merde alors, c’etait pour ca qu’on etait venus :-( Il nous promet neanmoins de nous trouver un guide le lendemain.
On passe la nuit dans une sorte de cageot en bois geant, que decoupent en « chambres » quelques panneaux en bois. Le matelas est plus fin que le plus fin des futons du Japon, les draps sentent le vieux sur et on partage notre nuit entre regarder les puces faire des bonds sur le sol et ecouter les hurlements des chiens galleux qui font le guet sur le pas de la porte. Ah oui, j’en oubliais presque les doux ronflements du fils de la maison. Delicieux …
Maigre consolation, le lendemain, apres avoir attendu midi que Mr Raja se reveille (!) on prend la route des plantations accompagnes de deux dames Orang Asli (peuple de la jungle, a present bien acclimate a la vie moderne). C’est sympa, elles nous font un mini cours de survie dans la jungle, on goute a des racines, on boit l’eau des lianes. Elles ne parlent pas un mot d’anglais alors ca rend les choses un peu compliquees, on ne comprend pas tout ce qui se passe, surtout quand on les voit degommer des palmiers a la machette et se mettre a les depiauter comme des folles en transe . Ce n’est qu’apres un bon quart d’heure qu’elles nous tendent une sorte de baton blanchatre et nous font signe de le manger qu’on comprend qu’il s’agit des fameux coeurs de palmiers. C’est goutu mais on se sent un peu genes, il ne fallait pas deforester un metre carre de jungle pour nous ;-)
Bon, ce fameux lac qui n’est en fait pas fameux du tout ne valait pas reellement le detour, mais au final, on en rigole, ca nous fait des souvenirs … c’est le plus important.
On a ensuite debarque le 14 a Kuala Lumpur, la capitale. On doit y faire nos demandes de visas pour l’Inde et la Chine, et on en profite pour dire bonjour a Michele et Stephane, rencontres en Argentine. Ils habitent et travaillent en Malaisie depuis 5 ans et se sont construit une jolie petite vie ici. Ils nous acceuillent chez eux pour quelques jours, on est choyes, le panard total :-) Malheureusement, on n’aura pas trop l’occasion de voir Michele, qui vit pratiquement a son bureau et ne rentre que pour dormir quelques heures par nuit. Ca nous fait un choc, on avait un peu oublie ce que c’est de bosser a force de vadrouiller…
Les demandes de visas lancees, on se met en route pour le parc national de Taman Negara, une des plus vieille forets du monde, plus vieille meme que l’Amazonie ! On va y passer 3 jours avant de revenir a KL.
L’entree du parc est situe sur une riviere. Le petit village est calme, juste quelques guesthouses et restos. Mais on ne vient pas ici pour ca, c’est les randos dans la jungle et les ponts suspendus qui attirent les touristes. Pour nous, ce sera la formule trek de 2 jours/1nuit.
On commence par remonter la riviere en pirogue a moteur. La frele barque de bois est overchargee : on est vraiment lourds et on se prend plein d’eau dans le bateau ! On est trempes, les sacs aussi, sans parler des matelas en mousse et sacs de couchage. Ca commence bien…
Apres 2 bonnes heures de Riviere Sauvage on se met enfin en marche a travers la jungle epaisse. On est un groupe de 8 menes par un guide local bien sympa qui nous raconte ses rencontres avec les elephants sauvages et un tigre lors de treks precedents. Bon, on ne se fait pas trop d’illusions, si on voit des fourmis, ce sera deja bien…
La rando est excellente, un peu dure au debut, surout avec 10kg sur le dos sous 35 degres bien moites, mais ca vaut le coup. On croise de nombreuses bebetes (dont des sangsues bien deguelasses qui s’agrippent a nos pompes dans l’espoir de nous sucotter les mollets) mais pas de gros bestiaux. Les arbres sont gigantesques, les racines sinueuses tellement grandes qu’on dirait des escaliers poses la expres pour nous faire suer un peu plus ! On se sent tout petits…
La nuit, on la passera dans une grotte, ca on le sait, c’etait annonce. Mais notre guide nous emmene d’abbord en visiter une autre… remplie de chauves souris ! Tellement de chauves souris que le sol n’est qu’un tapis de guano, de la merde de chauve souris pour ceux qui ne connaissent pas :-) Et qu’est ce que ca attire le guano ? Des cafards ! Des tonnes de cafards !
Imaginez un peu (ames sensibles s’abstenir) : une grotte a l’odeur nauseabonde et si particuliere du guano, une obscurite quasi totale, des couinements grincants et bestioles virevoltantes a quelques centimetres de vos tetes. En evoluant dans la galerie, on sent du mou sous nos pieds… machinalement, on dirige la lampe torche vers le sol, pour decouvrir que le sol bouge, grouille… mais mais, ce n’est pas le sol sur quoi on marche, c’est sur un tapis de cafards ! Mhhhhh :-)
C’est la qu’on se demande comment sera « notre » grotte. Pas trop envie de faire dodo dans ce decor…
Et puis finalement on decouvre notre logis et c’est a couper le souffle! Magnifiques formations calcaires, sol quasi exempt de cafards (bon on se doute bien qu il y en a la, caches derriere les rochers mais mieux vaut pas trop y penser), en plus on n’est pas seuls, un autre groupe de randonneurs s’est deja installe, ils ont fait un feu et l’ambiance nous plait.
On se lave au coucher du soleil dans la riviere, c’est froid mais plaisant, surtout quand les lucioles se mettent a briller dans la nuit. Notre guide (Didier, DJ, Didchier ?) nous concocte une bonne tambouille bien epicee. Franchement, jusque la, rien a redire. On sait que dormir a meme le sol risque d’etre eprouvant mais on est bien la, perdus dans notre grotte. Il parait meme que les elephants viennent parfois s’y refugier et lecher les parois salees. Mouais, pas cette nuit svp :-)
Et puis ce qui devait arriver arriva. Rien n’aurait pas etre pire. Ce bruit… Est ce un elephant enerve ? Un ours hibernant ? Un chant de guerre d’une tribu de canibales de la jungle ? … Non… c’est un mec de l’autre groupe qui RONFLE comme un goret ! Au secours, je crie au sabotage ! Cette belle experience de nuit en pleine nature se transforme en cauchemar ! Le porc n’arrete pas une minute. J’ai beau siffler, raler, pester, le flasher avec ma lampe, et meme lui balancer une bouteille d’eau vide en desespoir de cause : rien ne l’arrete. Le bruit insuportable resonne sur les parois de la grotte et m’explose le cerveau pendant toute la nuit. Je le maudis !
Aux lueurs du jour, je peux enfin dormir une heure, mon ennemi s’etant reveille. Mais il est deja temps de reprendre la route. Bien que j’adore cette marche, je n’ai plus de forces, je suis crevee, mes jambes tremblent. Et la, un gros obstacle : un enorme tronc couche nous barre la route. Il faut soit l’escalader soit ramper en dessous. J’opte pour l’option numero 1, trop fatiguee pour jouer les rambos. Mais au milieu de la manoeuvre, mes jambes me lachent, et pouf, je perds l’equilibre, tombe (heureusement de pas tres haut) et atteris de tout mon poids, fesse droite sur rocher pointu, autant dire … Ouille! Vu la couleur de mon seant (dont je vous evite la photo), je devrais peut etre penser a faire un proces a ce sale ronfleur qui m’a tant epuisee et qui est donc responsable de ma chute (ah si seulement on etait en Amerique, certain que je gagnerais) !
Bref, plus de peur que de mal et la rando continue, croisant fourmis geantes, araignees scorpions, mille-pattes enormes, lezards volants ressemblant a des mini dinosaures. Et pas mal de crottins d’elephants aussi. On rentre au bercail en pirogue mais ce coup-ci on est contents d’etre trempes : ca nous fait un bon bain (qu’est ce qu’on pue, c’est dingue).
On passe sur le chemin du retour par un village d’Orang Asli ou on apprend a tirer a la sarbacane et a faire du feu a la maniere des hommes prehistoriques. Sympa quoique ca nous met tous un peu mal a l’aise. On n’a pas envie de favoriser les zoos humains. Ces gens qui vivent a la nomade comme leurs ancetres n’ont pas besoin d’etre photographies comme des betes curieuses. Je pense qu’il faudrait les laisser tranquilles mais en meme temps c’est interessant de voir comment ils vivent. A mediter…
Apres une grosse bouffe au village avec un couple de francais bien sympa rencontres pendant le trek (Laurie et David, si vous vous reconnaissez, envoyez nous vos coordonnees), gros dodo et lever tot le lendemain pour decouvrir le fameux pont suspendu du Taman Negara. C’est chouette, on est tout seuls dans la canopee, on entend les oiseaux, c’est calme et impressionnant d’etre si haut. On finit donc en beaute notre petit sejour nature.
De retour a Kuala Lumpur. Mimi et Steph ont ete adorables et nous ont laisse les cles de leur appart (eux sont rentres en Belgique pour 10 jours). On en est donc la, on attend notre visa Indien (en retard bien entendu… un avant gout de l’Inde) bien confortablement installes dans leur bel appartement.
Quel plaisir de se sentir un peu « chez soi », de pouvoir cuisiner nous meme, d’avoir un bon matelas, de regarder des dvds. Il ne fait pas tres beau mais on s’en fiche, ces quelques jours « comme a la maison » vont nous permettre de nous ressourcer pour repartir de plus belle ! Prochaine destination : l’Indonesie ! On est deja tout exites…
Fleur de lotus sur le lac Chini
Balade dans les plantations
Atelier vannerie dans la jungle
Le lac Chini
En barque sur le lac
Le dindon masque !
En route pour 2 jours dans la jungle
Grottes du Taman Negara
Femme tronc
Le lezard volant
Notre campement sous-terrain
Prete pour une nuit en grotte
Araignee-scorpion
Bracelet vivant
Version Mowgli
Version Tarzan
Le guide prepare le diner
Entrainement a la sarbacane
Scoobidoo a eu peur…
Enfin la fin du trek !
Village de Kuala Tahan
Le canopy walkway
Impressionnant : 40m au dessus de la jungle !
La jungle du Taman Negara
Jungle urbaine de Kuala Lumpur
La piscine de l’appart… merci encore a Mimi&Steph !
Le moins qu’on puisse dire, c’est que cette partie de voyage n’est pas franchement aventureuse ! A part un peu de debrouille pour se deplacer, on evolue comme des lambins sur la cote Est…
On est restes 2-3 jours sur la micro-ile de Kapas, a vrai dire on ne sait meme plus tellement les minutes se ressemblent quand on est en mode Robinson :-) L’Ile est encore tres preservee : aucune route (super), aucun resto-bar (un peu moins super), aucun magasin (pas pratique)… c’est donc tres tres mort mais tres tres beau. On a fait le tour de l’ile a pieds, on s’est balades dans la jungle pleine de bebetes, on a snorkele parmis les raies a points bleus. Sympa.
On a ensuite repris la route vers le Sud …en stop. Ca n’a pas l’air courant en Malaisie mais on est tombe sur des gens super sympas qui trouvaient ca comique de nous voir plantes la le pouce en l’air… Ils devaient etre fans de Pekin Express ;-)
Un petit arret a la station balneaire deserte de Rantau Abang, avec l’espoir d’entrevoir des tortues geantes. Il parait que c’est LE spot ideal car elles viennent pondre ici. Mouais, tu parles, tous les locaux nous ont dit qu’elles avaient disparu depuis belle lurette. Pauvres tortues. Et pauvres nous, coinces dans ce trou !
On arrive finalement a Cherating. Ca ne vous parle peut etre pas, mais le nom de ce village m’a tout de suite paru familier. Et pour cause : pendant les innombrables heures passees a feuilleter le catalogue Club Med dans ma jeunesse, la double page du Club de Cherating etait l’une de mes preferee ! Je l’ai usee des yeux celle-la ! Je me sens donc investie d’une nouvelle mission : aller fouler le sable du premier Club Med implante en Asie, qui m’a tant fait rever.
On apercoit le fameux trident geant apres une marche penible le long de l’autoroute. On a bien essaye d’y acceder par la plage principale mais notre route s’est arretee apres 10 minutes de marche pieds nus sur rochers ferreux aceres. Aie.
Le garde est clair : on ne passe pas ! Snif. On rentre bredouilles dans notre petit chalet et on se decide alors a faire une folie : le lendemain, on passera la journee au Club Med :-)
Vendredi, 11 heures : on se represente a la loge. Ce coup ci on a notre pass a la journee, le garde ne nous arretera pas, na!
WOW WOW WOW
On avait peur d’etre decus (on paie quand meme le prix de 3 jours de vie « normale »), on a ete en-chan-tes ! Tout est a la hauteur de leur reputation : jardins luxuriants, plages de reve, acceuil aux petits soins, piscine grandiose, bref un cadre exceptionnel et rafine ! Pfiouu.
Depuis peu, il n’existe plus que la formule tout-tout-tout compris. On a donc un acces illimite au bar (j’en vois qui commencent a etre interresses). Au regime sans alcool depuis des semaines, on ne va pas vous cacher qu’on a fait peter les cocktails en tout genre et le vin avec notre repas du midi. Wow, la aussi, parlons-en du repas. Pour ceux qui ne connaissent pas les buffets Club Med, ca va etre dur a expliquer… Imaginez un buffet de cent metres de long, des plats exquis allant du sushi au hamburger, en passant par le poisson vapeur, le mechoui, la salade aux lardons, le houmous, les coquillages, la ratatouille, les dim-sum, le plateau fromage, les macarons, glaces, mousses au chocolat et on en passe… Argggg on en a quasi fait une attaque ! On n’exagere pas, ca fait des semaines qu’on mange du fried rice, alors rien que la vue de cette caverne d’ali baba de la bouffe, ca nous a mis la larme a l’oeil.
On a mange comme des ogres, tout etait absolument delicieux. On a bu du vin – un peu trop. On a fait le plus d’activites possibles : trampoline, trapeze, petit mur d’escalade, catamaran, pataugeage dans la piscine, promenade et sieste sur transats face a la mer de Chine…
On en a profite de ces 7 heures de pur luxe ! Un vrai plaisir qu’on a pu savourer a sa juste valeur, vu son caractere si ephemere. Bon allez, on avoue qu’on serait bien reste la semaine, mais a 1700 euros par personne, on s’est dit que ce serait un peu deraisonnable (juste un peu) !
On vous laisse avec les photos… Vous etes prevenus : c’est indecent :-)
Bisous bisous
Ile de Kapas, plage principale
Coucher de soleil sur notre ile Kapas
L’autre cote de l’ile, apres une rando transpirante
Copine
Notre cabane a Kapas
Tortue dans un bassin
Le petit jardin de notre gueshtouse a Cherating
Palmiers, ciel bleu et jardin a l’anglaise… vive la Malaisie !
On a quitte hier notre petit ilot de Kecil Perhentian pour une lente descente de la cote Est de la Malaisie.
On est surpris : alors que les paysages ont un petit air de deja vu – palmiers sur fond de ciel bleu – les scenes de vie sont tres differentes. Il y a des mosquees d’un blanc immacule partout, les femmes sont toutes emmitouflees dans des voiles colores et il n’y a aucun autre touriste ! Dur dur d’etre une occidentale ici. J’essaie tant bien que mal de passer inapercue dans cet univers musulman, mais je n’arrive qu’a faire rire des groupes de jeunes filles et a suer comme une cochone enrubanee dans mes couches d’echarpes pour tenter de couvrir ma peau – oh combien provocante :-)
Plus serieusement, on n’a rien contre l’islam mais c’est l’inegalite frappante homme-femme qui nous agace ici. Les mecs sont tous habilles a la pointe de la mode occidentale, il y a des ptits JayZ partout avec casquette rappeur, jeans baggy et tout le toutim. Par contre les filles, on les cache sous des draps informes. Je sais, c’est l’eternel debat… mais nous on n’aime pas. Voila.
On a fait etape a Kuala Terengganu, grosse ville et capitale de l’Est. C’est grand mais il n’y a vraiment pas grand chose a y faire donc on reprend le bus dans une heure pour la mini ile de Palau Kapas, un peu plus au Sud. Finalement, on se sent mieux au milieu des poissons… eux ne seront pas choques de nous voir en maillot !
Pour les fans du sourire en « cul-de-poule » de Domi :-)
Ahhhh le Sud de la Thailande… Ca fait rever, avec ses eaux turquoises et ses formations calcaires. La province de Krabi n’a desormais plus de secret pour nous et c’est vrai que si toutes les conditions sont reunies, c’est magique ! Je dis toutes les conditions parce que sous la pluie ou avec des hordes de touristes de premiere zone en marcel, c’est tout de suite moins paradisiaque. Mais les paysages sont vraiment extraordinaires… Normal que tant de beaute attire les foules. Si cela ne vous dit rien, c’est dans cette region qu’a ete tourne le film La Plage avec Leonardo Di Caprio. Ah oui tout de suite, c’est plus familier hein ! (et si vous n’avez pas vu le film, louez le vite, c’est plutot bon et vous verrez les splendides plages dont on parle).
Il faudra absolument y retourner pour la grimpette, car Krabi c’est l’un des meilleurs spots d’escalade au monde ! Avis a Francois, Chris, Robin et autres spidermans ;-)
La route vers la frontiere du Sud s’est bien passee, malgre l’omnipresence des militaires en mitraillettes, qui rappellent qu’il y a de grosses tensions ici entre la communaute musulmane et le gouvernement et que des attentats sont attendus… Ca fait un peu peur mais on est arrives sans soucis.
Il me semble que cela fait bien longtemps que Pierol n’a plus touche un clavier pour vous livrer ses impressions… Je lui delegue donc la lourde tache de l’ecriture du 1er article Malais, ci dessous. Enjoy !
Nous voila donc en Malaisie !
Bon a priori ca ne change pas grand chose, il ne fait pas moins chaud et les gens ne sont pas moins sympas. On voit tout de meme qu’on arrive en territoire musulman, on comprend immediatement que la ptite biere du soir sera plus difficile a trouver… Enfin c’est pas pour ca qu’on est la.
Mmmmh pourquoi est-on la, d’ailleurs ? Ah oui, la plongee dans les iles Perhentian :-) Un petit taxi de la fontiere jusqu’a un village repondant au poetique nom de Kuala Besut (comme si les villages repondaient a leurs noms poetiques…), puis une demi-heure de bateau jusqu’a la petite ile Perhentian (y en a deux, une grande et une petite).
Et quelle demi-heure ! Le pilote avait apparemment envie d’arriver tot, ou voulait impresionner les filles a bord, mais en tout cas, il n’a pas perdu de temps. Et comme il y avait pas mal de vagues, on sentait le bateau decoller toutes les 10 secondes… et retomber bien violemment. On se demande encore comment ce petit bateau a tenu. Nos dos par contre, ont bien souffert : deux jours apres, on a encore mal partout !
Mais ca valait la peine : les iles sont paradisiaques (il me semble qu’on utilise souvent ce qualificatif, ces temps-ci), temps superbe, plages de sable blanc, eaux turquoises… En route pour se trouver un logement. Pas facile, l’ile est toute petite et tous les hebergements sont repartis sur deux petites plages. Des bungalows tout pourris pour plus de 10 euros, ca fait beaucoup, on trouve. Donc on se fait plaisir, on s’installe dans un des meilleurs resort de l’ile : 25 euros c’est une petite folie…
Au programme pour moi : quelques plongees, histoire de remplir decemment mon carnet de plongee. L’eau etant a 33 degres, c’est plutot agreable… J’ai donc plonge avec ma premiere tortue, visite ma premiere epave, vu mon premier requin, et nage avec ma premiere raie de plus d’un metre ! Les sites sont superbes et la faune incroyable. L’ile n’est pas encore assaillie par le tourisme de masse, du coup on est quasi seuls sur les sites… bref, que du tout bon !
Pendant ce temps-la, Domi glandouille sur la plage, avec Agnes et Thomas, un couple de Francais bien sympas qu’on avait rencontre il y a quelques semaines au Laos. Hier on est partis faire un peu de snorkeling avec eux, y a deja moyen de bien s’eclater sans aller a 20 metres de profondeur.
Bon, sur ce, on va retourner un peu sous l’eau, il fait trop chaud ici a la surface ! Pour info, on devrait normalement quitter l’ile demain midi et longer la cote est de la Malaisie dans les prochains jours.
A tout bientot !
Falaises de Krabi
Un ptit singeon
Taxi local
Plage et stalactites a Railey, region de Krabi
oui oui vous avez bien vu: offrandes viriles dans la grotte de la fertilite
Arrivee aux iles Perhentian
Long Beach, sur la petite ile Perhentian
Wow la vue !
Produit de mes fouilles (zoomer sur les ptits yeux du coquillage!)